Premières impressions favorables:
Mais en préambule je gronde !
C'est pas bien de modifier directement sur l'implantation en court-circuitant le schéma : tu crois gagner du temps mais au final tu va bien te faire c****r pour remettre le schéma d'aplomb sans rien perdre de ton travail d'implantation/routage.
Découplage :
Je me base sur le pcb et je ne vois que 3 capa par micro : 2 pour le quartz et une pour Vcc.
Cela ne fonctionnera pas correctement. Plutôt qu'un long discours télécharge la note d'application Atmel AVR042 qui contient des consignes d'implantation notamment du coté des entrées analogiques et de AVcc qui ne doit pas être relié directement à Vcc.
Je prendrais des condensateurs CMS qui ont moins d'inductance parasite que ceux à piquer et par conséquence qui découplent beaucoup plus efficacement.
Masse :
Bien pour les reprises de masse près des entrées notamment analogiques. Ce n'est pas visible sur l'implantation mais est-il possible que le connecteur soit à double rangées signal+ masse et accepte un connecteur pour une nappe ? (Nappe : signal/masse/signal/masse/ etc)
**SDA/SCL **
Suggestion : Un connecteur dédié pour réserver ces pins à cette seule utilisation ?
Mes marottes à moi :
- Je sépare strictement les organes de commandes des organes de puissance. Ce qui se traduit dans le cas présent : le micro ne doit fournir aucune puissance ce n'est pas son rôle.
- D'autre part j'ai toujours considéré qu'une carte bien conçue doit supporter des court-circuit sur ces entrées/sorties.
Un court-circuit à la masse sur une sortie CMOS à l'état "1" et c'est la mort du transistor de sortie.
Imagines que tu relies deux micros : une sortie du micro 1 déclenche une interruption sur une entrée du micro2.
Que se passe-t-il si en modifiant le programme tu place accidentellement l'entrée du micro2 en sortie ?
Si les deux pins sont au même niveau logique il ne se passe rien, si les niveaux logiques sont différents ça fume !
Et c'est bien connu que des erreurs en modifiant un programme cela n'arrive jamais.
La seule loi physique que j'ai toujours vu vérifiée est que quoi qu'on fasse l'emrdemnt est toujours maximum.
Sur les cartes arduino il y a une double protection : le polyfusible et l'usb qui se met à genoux.
Dans ton cas tu auras une alim extérieure qui ne se mettra pas à genoux donc exit le micro. Avec un boîtier DIP sur support ça passe encore mais avec un autre micro en boîtier cms ce serait rédhibitoire.
Solution commune à ces deux marottes:
Comme les entrées des périphériques du micro sont à haute-impédance il est possible de placer des résistances de protection en série entre le micro et les connecteurs.
Pas de composants à piquer, bien sûr, mais des 0402 (tu es encore jeune, tu as encore de bons yeux) ou des 0603, valeur entre 250 et 1kohms. Au cas par cas il sera toujours possible de les court-circuiter si le besoin s'en fait sentir..
Mais ça ce sont des marottes personnelles, ne pas les suivre n'empêchera pas de fonctionner mais faudra pas faire de bêtise.
J'en profite pour signaler que bien qu'on utilise dans le langage courant les termes 805, 603, 402 pour le format des cms, le nom officiel est 0805, 0603, 0402 et ce n'est pas par hasard..
Calculs des dimensions des CMS résistifs ou capacitifs
xxyy = longueurLargeur en 1/100 d'inch
Donc pour le format 0603
longueur =0,06 * 25.4 = 1,52 mm
largeur=0,03 * 25,4 = 0,76 mm
Format 402 longueur 1mm, largueur 0,5 mm --> il faut soit des bon yeux soit après 45 ans une bonne loupe sur pied mais dans les deux cas ça se câble assez facilement.
Edit : j'oubliais pour le découplage de AVcc puisque tu as accès à RS en professionnel regarde pour la self du coté des blm de Murrata, c'est très efficace ces petites bêtes là.