Arduino et espace 3D capacitif; detection position

Ah je suis pas d'accord avec ton prof et avec ton test. J'ai refait l'expérience de Instructables avec 2 étudiantes de prépa scientifiques qui ont refait les calculs pour un TIPE (travail personnel encadré) et elles s'en sont très bien sorties.

Pour aller plus loin, j'ai mis la charge de la plaque à l'oscillo : entre 20 et 30 µs ! C'est vrai que c'est faible mais l'Arduino est tout à fait capable de détecter ça et d'afficher l'écart de 10 µs (en fait, un écart cumulé sur 20 millisecondes de mesures cumulées).

Le principe est que la carte Arduino va utiliser un port numérique à la fois en sortie et en entrée. Pas un port analogique car la conversion serait beaucoup trop longue. Etape 1 : mettre la sortie numérique à 0, la plaque est alors "déchargée" à la masse. Etape 2 : mettre le port en entrée numérique et lancer le chrono : la plaque agit alors comme un capteur et se charge progressivement (courbe ci-dessus). Quand on atteint la tension de seuil (environ 3,5 volts, voir valeur exact dans une datasheet Atmel), l'entrée passe de 0 à 1 et on arrête le chronomètre. Et on recommence. Avec une petite astuce made in Kyle Mc Donald (l'auteur anglophone de la manip) qui consiste à faire des mesures tous les 50 Hz (ou 60 Hz dans son pays) pour s'affranchir des effets indésirables de l'alimentation EDF.

J'ai aussi mis la photo de notre analyseur logique : il tient dans la main et coûte trois fois moins cher qu'un iPod ! Alors que dans l'esprit de 80% des profs et ingénieurs que j'ai rencontré, c'est une machine de 50 cm de profondeur qui coûte 5000 euros.