Piloter un relais : transistor bipolaire ou unipolaire ?

Salut à tous

Suite à la question de Jambe #10 concernant les transistors MOSFETS, il m'a semblé utile de pondre un petit article sur le pilotage d'un relais à l'aide d'un transistor.

@+

C'est dommage, pepe n'est plus là ...
Je ne vais pas avoir de critiques :sob:

hbachetti:
Je ne vais pas avoir de critiques :sob:

Si ça te manque, ça peut s'arranger.... ;D

Why not ... mais le principal intéressé ne sera peut-être pas chaud.
Bien que ... l'addiction peut être plus forte que tout ...

@+

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Je crois que tu as cliqué trop vite sur "Post".

Damn...

J'avais pourtant bien tapé un message entier, bref

Merci pour le complément d'information, j'ai vu aussi que tu avais enrichi le premier tuto, grâce à tout ça, j'ai fait un bond en avant dans la compréhension des transistors et des MOSFET.

Malgré le très bon tuto de 68tjs aussi sur les transistor bipolaire, je faisais un blocage...

hbachetti:
C'est dommage, pepe n'est plus là ...
Je ne vais pas avoir de critiques :sob:

Pas de problème pour le remplacer :grin:

Je pense que si on a lu mon tuto Le Transistor bipolaire ou MosFet simplifié , il est plus simple de choisir un transistor bipolaire qu'un MosFet

Concernant l'utilisation d'un MosFet à des courants extrêmement faibles devant son courant max la documentation est peu nombreuse et difficile à trouver parce que ce n'est pas un cas d'utilisation normal.
Néanmoins je suis tombé une fois sur un document Sony qui montrait qu'à très faible courant le Rdson augmentait très rapidement. Malheureusement je ne retrouve plus ce document mais en y réfléchissant de près c'est parfaitement possible.

Conclusion : au détail près (AMHA bipolaire plus facile qu'un Mosfet) nous sommes d'accord qu'à courant inférieur à 500 mA un transistor bipolaire est préférable à un transistor MosFet ( ouf :grin: ).

Sans compter que le Vcesat d'un T_bip est composé de deux facteurs : l'un est une vraie tension constante , l'autre est d'origine ohmique. Le Vcesat donné dans les datasheets est toujours donné au courant max, c'est donc une valeur max et dans le cas réel le Vcesat sera inférieur.

Bien reçu
Comme je l'ai ajouté dans mon article, le MOSFET est aussi une question de génération.
Les anciens comme nous préfèrent les bipolaires par habitude ou par réflexe, mais rien n'est jamais définitif.
J'ai toujours refusé l'immobilité, même à 7 mois de la retraite.
J'ai adopté le MOSFET il y a un an, et j'apprécie de plus en plus son côté "tube".
Mais c'est sûr, rien ne vaut un bon bipolaire, si l'on sait le choisir, lorsqu'on a affaire a des courants faibles. Au hasard, un bon vieux 2N2222 des années 70.

@+ Bernard :wink:

Je pense que si on a lu mon tuto Le Transistor bipolaire ou MosFet simplifié , il est plus simple de choisir un transistor bipolaire qu'un MosFet

Un collègue électronicien m'a affirmé spontanément le contraire aujourd'hui. Il a une trentaine d'années.
C'est générationnel, mais je suis tout à fait d'accord avec lui.
De plus, d'après lui les nouvelles générations de MOSFET sont vraiment très performantes, malheureusement ils sont souvent en techno CMS.

Le marché des MOSFETS tend à supplanter celui des bipolaires.
Chez TME :
4851 MOSFETS au catalogue
1441 bipolaires seulement

@+

Bonjour,

hbachetti:
Un collègue électronicien m'a affirmé spontanément le contraire aujourd'hui. Il a une trentaine d'années.
C'est générationnel, mais je suis tout à fait d'accord avec lui.

Cela risque d'être le même débat que pour le debounce hard ou soft :slight_smile:

hbachetti:
De plus, d'après lui les nouvelles générations de MOSFET sont vraiment très performantes, malheureusement ils sont souvent en techno CMS.

En quoi les versions CMS seraient un problème. Cela se soude même très bien sur les plaques à pastilles.

En quoi les versions CMS seraient un problème. Cela se soude même très bien sur les plaques à pastilles.

Bien sûr, mais il faut travailler de préférence avec du PCB à deux couches, sinon cela fait franchement bricolage du dimanche.
J'avoue : cela m'est arrivé de souder un PCF8577 au dos d'un PCB mono-couche, avec un afficheur LCD traversant sur le dessus. Là ça passe mieux.

@+

Re,

hbachetti:
J'avoue : cela m'est arrivé de souder un PCF8577 au dos d'un PCB mono-couche, avec un afficheur LCD traversant sur le dessus. Là ça passe mieux.

Le MOSFET est beaucoup plus pauvre que le PCF8577 (en nombre de pattes, bien sur) :wink:

Avec un fer Weller et une panne mini-vague cela se passe très bien.

@+

La raison pour laquelle je suis contre le fait de placer un composant CMS au dos d'un PCB mono-couche est simple. C'est assez désagréable quand on teste une carte sur table que d'avoir à retourner celle-ci pour mesurer une tension.
Mais on peut s'en sortir en prévoyant des picots de test.

@+

Un collègue électronicien m'a affirmé spontanément le contraire aujourd'hui. Il a une trentaine d'années.

pffffff ce doit être un numéricien pas un analogicien :wink:

La grosse difficulté avec le MosFet c'est de faire comprendre le Vgsthreshold.
La seconde est que rien n'est linéaire, contrairement au T_bip ou le gain en courant est assimilable à une fonction linéaire Ic= beta Ib. Le MosFet c'est tout géré par des exponentielles

La seule façon de s'en sortir est d'utiliser les courbes "moyennes" (c'est à dire pour un Vgsth "moyen") et de prendre une marge ou de prendre un risque calculé.
C'est un peu dur quand on manque d'expérience.

pffffff ce doit être un numéricien pas un analogicien :wink:

Bien entendu. Qui fait encore de l'analogique à l'heure actuelle ?

La grosse difficulté avec le MosFet c'est de faire comprendre le Vgsthreshold.

Non. Sans difficulté pour lui. Il est considéré comme un excellent développeur chez nous.

@+

Je sais je fais partie d'une espèce en voie d'extinction :slight_smile:

Note quand même que quand il s'agit de transmettre un signal numérique sur une longue distance les difficultés sont d'ordre exclusivement analogique, et que dès fois, pour les résoudre on sort les vieux dynosaures de la naphataline :slight_smile:
Même pour la fibre chez toi, je peux t'assurer que la conversion optique/électrique fait appel a des traitements analogiques (ampli à transimpédance et CAG, filtrage, etc). Certes de plus en plus ce n'est plus le concepteur du module qui les a c'est le concepteur du circuit intégré, mais elles sont toujours bien là.

Heureusement que ton collègue n'a pas de difficulté avec les MOsfet, c'est un professionnel ! Il ne manquerait plus qu'il en ait !
Je parlais des néophytes qui découvrent l'électronique et ses composants non linéaires.

c'est un professionnel

Il est surtout un ingénieur de bon niveau.

Je suis moi-même un nouveau venu dans le monde des MOSFETS.
Ce n'était pas au programme de mon DUT de 1979.
Je me suis un peu forcé au début, mais cela vient tout doucement.
Le plus perturbant pour moi au début était la manière de représenter le MOSFET dans un schéma, la flèche étant franchement à l'inverse de la représentation d'un bipolaire.

@+

Pour moi ils sortaient à peine des labos de recherche :grin: