Alimentation PCB votre Avis ?

Ok, ça marche pour l'accés au schéma.

Tu a supprimé VIN, sur papier ça doit marcher.

Perso, je suis toujours méfiant avec cette solution, je suis sans doute de la "mauvaise" école.

En tout cas, partager la même alim, pourquoi pas, mais les mêmes parasites, non.

Il manque selon moi les condensateurs de filtrage sur le 5V, aux bons endroits.

C'est à dire 100nF céramique sur chaque 5V au plus prés des circuits integrés ou des broches 5V des connecteurs d'alimentation.

Au moins 1 condensateur tantale 10uF au plus prés de la sortie du convertisseur 24V/5V en // à 100nF céramique, et idem je pense à l'entrée du convertisseur.

Et un plan de cuivre pour le GND.

Tu peux inserer un PDF directement sur le forum avec le bouton "Joindre un fichier" en haut de la fenêtre d'édition. Ainsi, il ne disparaîtra pas le jour où tu feras du ménage (par le vide) dans ton drive.

Le courant maximum admis sur Vcc et GND d'un SN74HC595 (datasheet) est de 70mA (section 6.1 page 4/42) donc ça pourrait limiter le nombre de LEDs allumées simultanément (à 3 si chacune consomme 20mA) sauf à faire du multiplexage ( : allumer certaines LEDs et éteindre d'autres pendant quelques ms puis inverser juste après).

Une autre solution serait de mettre des transistors (NPN ou MOSFET N comme le 2N7000) comme étage de "puissance". À Vgs = 4.5V, le 2N7000 a un Rds(on) de max 5.8Ω (datasheet) donc il dissipera 2mW sous 20mA, c'est négligeable.

Tu peux aussi utiliser un ULN2803A qui contient 8 transistors Darlington.

J'ai cru un instant que le plus simple était d'utiliser un NLSF595 de chez onsemi. C'est le même registre à décalage que le SN74HC595, compatible broche à broche mais avec une sortie "Open Drain" capable de piloter une Led connectée à Vcc via une résistance de limitation de courant. Mais, à regarder la doc de plus près, il n’accepte que 75mA sur sa masse, pas beaucoup mieux que les 70mA du HC595.

Autre solution : limiter le courant des LEDs à 8mA. Comme ça, tu n’atteins pas les limites du HC595 même lorsque les 8 LEDs sont allumées.

De nouveau merci pour vos retours. J'apprends beaucoup avec les idées de chacun.
Pour la consommation du SN74HC595, j'ai réduis l'intensité des Leds en mettant en place des résistance de 470ohms. Cela me donne environ 6,3mA par Led soit un total d'environ 51mA.

Pour la partie de Jef59 sur les parasites, je suis un perdu. Tu recommandes de mettre des condensateur sur les entrées et sorties du convertisseur ? et sur les alimentations de mes sorties capteurs ?
Je vois l'idée mais cela reste flou pour moi vis à vis de mes connaissance sur le condensateur. Je pensai que le convertisseur fournissait une tension stable.

Ci-joint le schéma : Schematic_Forage_2024-09-08.pdf (116,9 Ko)

La tension fournie par un régulateur ou un convertisseur est stable.
Un régulateur est un asservissement qui pour ne pas osciller a besoin de condensateur en entrée et en sortie et un convertisseur hache le courant a une fréquence donnée, il y a donc des résidus de hachage.
Et il y a le bruit électrique.

C’est une bonne habitude a prendre que de placer des condensateurs de filtrage d’alimentation aux endroit stratégiques du montage.

Pourquoi deux types de condensateurs en parallèle ?
Parce ce que pour les basses frequences il faut des fortes valeurs de condensateurs, chimiques ou bien mieux tantales, mais que ces technologies ne donnent pas de bons résultats pour les fréquences élevées.
Quant au céramiques ils donnent de bons résultats en fréquences élevées mais malgré les fantastiques progrès récents, est très difficile d’avoir les fortes valeurs que demandent les fréquences basses.

PS :
L’electronique est basée sur le postulat qu’une alimention est un court-circuit pour les signaux variables.
Un signal qui passe de l’état HAUT à l’état BAS est un signal variable. Ce n’est pas un signal stable et constant puisqu’il change de valeur.
Au moment du changement de valeur l’alimentation doit le plus possible se raprocher du court-circuit.

Le condensateur de filtrage d’alimentation améliore cette fonction court-circuit.

Jef59 veut parler de condensateurs de découplage de 100nF qu'on met au plus proche des broches d'alimentation de chaque circuit intégré ainsi qu'un condensateur de 10µF (au tantale ou chimique) qu'on ajoute à la sortie du régulateur de tension.
Ils amortissent les brusques variations de tension lors des pics de courant (lors des commutation d'état logique par exemple).

Une fois de plus merci pour vos retours et explication. De ce fait j'ai actualisé mon schéma. J'ai placé que des condensateurs Tantal. J'avoue ne pas savoir où mettre les céramiques.

Voir schéma modifié : Schematic_Forage_2024-09-08.pdf (124,3 Ko)

Tu fais apparemment des mesures analogiques : A0-A1-A2.
En alimentant la NANO par VIN tu bénéficies de la stabilité du régulateur LM1117 de celle-ci, et surtout de son faible bruit :

Long term stability TA = 125°C, 1000 hours 0.3%
Temperature stability 0.5%
RMS output noise (% of VOUT), 10 Hz ≤ f ≤ 10 kHz 0.003%

En alimentant la NANO par la broche +5V le bruit de ton alimentation (50mV) impactera la mesure analogique.
A toi de déterminer si ces erreurs de mesure sont importantes ou pas pour tes capteurs (que l'on ne connait pas).

Bonjour,

C'est exactement cela.
Idem pour le message de @hbachetti

Bonjour à tous,
boby1500, tu ne placeras jamais trop de condensateurs de découplage.
Prévois l'emplacement pour un 100nF avec un tantale en parallèle avec des fils très courts au plus près de chaque consommateur de courant variable. Pas besoin pour une led par exemple.
Même chose pour chaque source de courant (alimentation). Tu n'auras peu-être pas besoin de les souder tous, par contre, si tu n'as pas prévu des trous ou des surfaces de soudage pour les SMD, suivant la technologie que tu utilises, bonjour le bricolage.

Leur rôle principal est de rendre la source d'alimentation la plus parfaite possible : un court-circuit pour tout signal qui "bouge".
Obligatoirement, par voie de conséquence, si l'alim est un court-circuit pour les signaux variables, le bruit sera éliminé.

Il faut voir plus loin que la fréquence apparente des signaux.
Une horloge carrée se décompose en une somme de sinusoïdes allant théoriquement jusqu'à l'infini et pratiquement jusqu'à 10 à 20 fois la fréquence fondamentale.
Pour toutes ces fréquences, l'alimentation doit être un court-circuit si on veut que les signaux rectangulaires ne soient pas une patate.

Un régulateur linéaire ou la partie régulation d'un convertisseur, est un asservissement qui fait que la résistance interne de la régulation est très faible : quelques milliohms.
L'asservissement filtre le bruit, mais l'asservissement a une bande passante au-delà de laquelle il ne peut plus réguler, c'est là que les condensateurs de découplages entrent en jeu.
Notez que l'on emploie le terme "découplage" et non pas "filtrage".

Les gros condensateurs ne se mettent pas seulement en sortie d'alim et ne servent pas uniquement de réservoir.
→ Ils se mettent là où ils sont nécessaires.

Les fils de liaisons d'alimentation ont une résistance et une inductance assez faibles, mais bien réelle.
Cette résistance et cette inductance provoquent une impédance qui se met en série avec l'alimentation et qui détériore sa fonction court-circuit.
En général l'inductance n'est gênante que pour les fréquences élevées, c'est pourquoi on place un condensateur de 100 nF de technologie HF (céramique) au raz de l'utilisation (pour éviter de remettre de l'inductance en série).

Attention, chaque cas est particulier, il ne peut pas y avoir de règle universelle.
C'est plus rare, mais s'il y a des grandes longueurs de fl d'alimentation, même aux fréquences basses, l'inductance et de la résistance en série sur le circuit d'alimentation ne seront plus négligeables.
Il ne faut pas alors s'interdire de placer aussi un condensateur tantale de 100 µF à raz de l'utilisation.

J'insiste :
il faut que l'alimentation soit équivalente à un court-circuit pour tous les signaux "qui bougent".
il faut minimiser au maximum les longueurs entre un condensateur de découplage et le circuit qu'il doit découpler (longueur sur le Vcc et sur le Gnd).

Dernier conseil :
Si tu fais un circuit imprimé abandonne définitivement les composants résistances et condensateurs à piquer.
Passes au CMS, les 0805 sont très faciles à souder, les 0603 sont encore mieux mais moins évidents à souder.
Les composants CMS ont de bien meilleures performances que les antiquités à piquer.

Un exemple concret pour faire le lien entre la réponse trés complête de 68tjs et ce qui se fait avec des 100nF au plus prés des VCC:

Sur le schéma

Implanté sur la carte

Si tu sais mettre du CMS et un plan de cuivre GND, c'est le top, sinon un condensateur traversant, ça reste beaucoup mieux que rien.

Il est très difficile de supprimer l'ondulation en sortie d'un module à découpage, surtout à l'aide d'un simple condensateur.
Au mieux, avec une cellule LC, on peut l'atténuer :

MP1584 (hachage 1MHz) : avec 1mH+47µF -> 25mV au lieu de 50mV
LM2596 (hachage 50KHz) : avec 100µH+470µF -> 10mV au lieu de 400mV

Un régulateur linéaire aura une ondulation très inférieure au mV :
LM1117 : 0.003% * 5V = 0.00015mV

Ce n'est important que pour la mesure analogique.

Un grand merci pour tous ses retours.
Je vais etudier vos remarques et les mettres à profit.
Je reviens vers vous si besoin de plus d'infos.