je souhaiterais réaliser un “compte tour” de moto, pour une KTM 125 sx de 2012. En réalité ce qui m'intéresse vraiment, c’est de faire une compteur d’heure.
Je pense enroulé un câble autour de l’antiparasite de la bougie, et lire avec l’arduino si il y a un signal ou non. Si oui ca déclenche un compteur, sinon ca le stop.
Je veux utiliser la méthode du câble enroulé pour plusieurs raisons, notamment la facilité de mise en place, l'esthétique, et la facilité de débranchement.
J’ai déjà fais plusieurs essais avec un voltmètre en faisant de 1 à 5 spires, on tourne entre 0,02v et 0,3v au ralentit, et max mesuré 0,9v à l’accélération.
Je sais qu’avec l’arduino il faut faire un système pour éviter les surtensions. Un pont diviseur ?
Niveau montage/programmation je sèche un peu, comment je peux lire l’entrée de “l’antenne” avec l’arduino (AnalogRead?), comment protéger la carte des surtensions?
Si le signal est entre 0,02V a 0,9V, un circuit amplificateur serait plus utile qu'un diviseur de tension. Après, un analogRead pourrait effectivement suffire pour lire la tension.
J'ai déjà fais plusieurs essais avec un voltmètre en faisant de 1 à 5 spires, on tourne entre 0,02v et 0,3v au ralentit, et max mesuré 0,9v à l'accélération.
Si c'est un voltmètre en position VDC et qui indique 0,02V à 1000tr/mn par exemple, cela peut être
une tension continue de 0,02V car l'étincelle est permanente (on sait évidemment que ce n'est pas vrai)
une tension de 0 pendant 99% du temps (pas d'étincelle) et 2V pendant 1% du temps (étincelle)
une tension de 0 pendant 99,9% du temps (pas d'étincelle) et 20V pendant 0,1% du temps (étincelle)
Avec 0,02V mesuré, on peut donc griller l'entrée de l'Arduino.
Est-ce que c'est la tension moyenne qui est intéressante (bof?) ou l'écart entre deux impulsions (mesure de la fréquence exprimable en tours/mn), ou encore le temps qu'il y a des impulsions (mesure du temps d'utilisation) ou encore autre chose?
En tout cas la hauteur des impulsions que l'on récupère avec 5 tours (ou moins) autour du câble de la bougie est proportionnel au courant dans la bougie, qui doit être à peu près constant. Le signal récupéré doit être une impulsion sensiblement identique en largeur et en hauteur suivi d'un temps qui dépend du régime.
Si c'est pour avoir une image des impulsions, j'essaierais de mettre les 1 spire en série avec une LED sans résistance de limitation. La spire est un transformateur de courant. Si le nombre de spires est suffisant, la led devrait s'allumer pendant qu'il y a une étincelle. Ce n'est donc pas visible à bas régime, mais cela doit se voir à haut régime. Si cela ne fonctionne pas, essayer avec 5 spires. Évidemment l'idéal serait d'avoir un oscilloscope car on est en régime impulsionnel. Sans scope, il faut faire des essais qui peuvent être destructeurs (pour une led ou deux).
Fantoche:
Si le signal est entre 0,02V a 0,9V, un circuit amplificateur serait plus utile qu'un diviseur de tension.
faux : ce n'est qu'une valeur moyenne
vileroi:
une tension de 0 pendant 99,9% du temps (pas d'étincelle) et 20V pendant 0,1% du temps (étincelle)
donc le pic peut être fort.
Fantoche:
Après, un analogRead pourrait effectivement suffire pour lire la tension.
encore faux : si tu calibres ton signal en 0/5V grâce à un ampli/écrêteur il suffit alors d'utiliser une entrée numérique ... pourquoi perdre du temps à numériser une valeur "analogique" comprise entre 0V +/- pas grand chose et VCC +/- pas grand chose de plus quand tu peux considérer qu'il s'agit de niveaux logiques !
Oui mais avec une résistance en série entre le générateur et la diode zéner.
Ne pas oublier que les tensions "zéner" sont à ± 5% et que la datasheet du microcontroleur indique que sur pin d'entrée il ne faut pas appliquer plus que Vcc +0,5V
Les pics peuvent être très courts, donc pas pris en compte par un voltmètre, et élevés, l'idéal serait que tu puisse voir le signal a l'oscillo.
La zener ne protègera pas, le temps qu'elle se mette à conduire, la surtension sera passée.
Le temps de mise en conduction d'une zéner c'est de l'odre de la dizaine ou centaines de nanosecondes.
Toutes les diodes sont capacitives et une zéner de puissance comme le propose Al1fch à une capacité de l'ordre de plusieurs nano farad : il faudra bien que la capa se charge avant que la tension puisse monter.
Donc si la zéner protègera.
Perso je prendrais plutôt 4,7V mais si la valeur est normalisée elle n'est pas courante, donc pas facile à trouver.
Le temps de mise en conduction d'une zéner c'est de l'ordre de la dizaine ou centaines de nanosecondes.
Toutes les diodes sont capacitives et une zéner de puissance comme le propose Al1fch à une capacité de l'ordre de plusieurs nano farad : il faudra bien que la capa se charge avant que la tension puisse monter
Ce raisonnement peut aussi s'appliquer aux diodes de redressement, ce qui rendrait caduc l'utilité des diodes schottky.
Dans les doc sur les zeners, je ne vois pas mention de ce temps, ni de ce qui se passe en impulsionnel, ni éventuellement le temps que le microcontrôleur supporte une surtension.
Personnellement, je ne rentrerai jamais un signal pouvant présenter des surtensions importantes sur un micro
Un autre problème se pose avec une protection zener: si l'impulsion est courte, le micro verra-t-elle l'information?
Avec le transformateur de courant constitué de quelques spires, un photocoupleur dont la sortie est en parallèle avec un condensateur, on peut élargir la durée de l'impulsion et être sur qu'elle soit lisible tout en protégeant le micro
Tu as raison comme d'habitude la zener ne sert à rien.
Mais alors ce que faisait l'équipe où je travaillais dans une vie antérieure pour protéger les équipements immergés qui recevaient une impulsion de 5000V en cas de coupure de câble était idiot, ces imbéciles mettaient des zeners .
Probablement que cela devait fonctionner par l'intervention du saint esprit.